Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12 janvier 2008

La médiathèque est fermée, dans le pavillon éclairé par les lumières vertes des sorties de secours, derrière la cloison du secteur enfants, deux corps se déshabillent fébrilement.
Les peaux nues captent la lumière,un paradis de la littérature plutôt que l'enfer de la bibliothèque Richelieu. le batiment biensûr n'évoque pas les prairies de Giono; l'encaustique et les rues désertes de la ville renverraient plutôt à l'univers du Marquis de Sade mais la lune, à peine levée, est déjà couchée à l'horizontale et l'Orient coquin balance les feuillages de jasmin sur les épidermes frais.

Marcelle J Pinturault

Commentaires

  • La médiathèque est fermée, dans le pavillon éclairé par les lumières vertes des sorties de secours, derrière la cloison du secteur enfants, deux corps se déshabillent fébrilement.
    Les peaux nues captent la lumière,un paradis de la littérature plutôt que l'enfer de la bibliothèque Richelieu. le batiment biensûr n'évoque pas les prairies de Giono; l'encaustique et les rues désertes de la ville renverraient plutôt à l'univers du Marquis de Sade mais la lune, à peine levée, est déjà couchée à l'horizontale et l'Orient coquin balance les feuillages de jasmin sur les épidermes frais.

Les commentaires sont fermés.