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chanson - Page 5

  • La chanson parlée du mois de novembre

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    "L'agence des amants de madame Müller"

    Hubert Félix Thiefaine

    Interprétation, musique et paroles

      dans les années 1980

     

    "Un jour, un jour ou l'autre
    Je sais que la police viendra chez moi
    Pour une sombre histoire de moeurs
    Ou pour me fournir des yogourts à la myrtille
    À moins que ce ne soit plutôt
    Pour l'affaire de cette madame Müller
    De rage, je jetterai mes chats
    Par la fenêtre du douzième étage
    Je rentrerai mes gosses dans le ventre de ma femme
    Et je leur dirai: je ne suis pas le mari de madame Müller
    Depuis longtemps je ne suis plus son amant
    Renseignez-vous
    À l'agence des amants de madame Müller
    ..."

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  • La chanson parlée du mois de septembre

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    "La marche"

    Définition du  Grand Larousse encyclopédique en 10 volumes, article MARCHE, 

    mis en musique par Michel Puig

    Interprétée par Colette Magny  dans les années 1960

    «La marche est, chez l’homme, la forme la plus ordinaire de la locomotion; elle est constituée par des pas successifs. On appelle « pas » l’ensemble des mouvements compris entre le moment où l’une des jambes quitte le sol et celui où elle y arrive de nouveau après avoir oscillé autour de l’articulation coxofémorale. Pendant cette oscillation, l’autre jambe, reposant au sol en état d’extension, soutient le poids du corps. Dès que la jambe en mouvement a dépassé la jambe fixe, le corps tendrait à tomber en avant si la jambe en activité, primitivement fléchie, ne s’étendait à son tour, arrêtant la chute en touchant le sol par son talon. Le pas est terminé.»

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  • La deuxième chanson parlée du mois d'août

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    "Le Lézard"

    Paroles et musique d'Aristide Bruant

    Interprétée par Mouloudji  dans les années 1950

    "On prend des magnièr’ à quinze ans,
    Pis on grandit sans
    Qu’on les perde :
    Ainsi, moi, j’aim’ ben roupiller,
    J’ peux pas travailler,
    Ça m’emmerde.

    ....

    J’en foutrai jamai’ eun’ secousse,
    Mêm’ pas dans la rousse,
    Ni dans rien.
    Pendant que l’soir ej’ fais ma frape,
    Ma sœur fait la r’tape,
    Et c’est bien :

    Alle a pus d’ daron, pus d’ daronne,
    Alle a plus personne,
    Alle a qu’ moi.
    Au lieu d’ sout’nir ses père et mère,
    A soutient son frère,
    Et pis, quoi ?..."

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  • La chanson parlée du mois d'août

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    "Le joueur de Monte-Carlo"

    Poème de Jean Cocteau,  mis en musique par Louis Bessières

    Interprétée par Mouloudji  dans les années 1950

    "Quand on est mort entre les morts
    Qu'on se traîne chez les vivants
    Lorsque tout vous flanque à la porte
    Et la ferme d'un coup de vent
    Ne plus être jeune et aimé...
    Derrière une porte fermée
    Il reste de se foutre à l'eau
    Ou d'acheter un rigolo
    Oui, Messieurs, voilà ce qui reste
    Pour laisser tomber les salauds
    Mais si la crainte de ce geste
    S'attache à vous comme un grelot
    Si l'on craint de s'ouvrir les veines
    On peut toujours risquer la veine
    D'un voyage à Monte-Carlo

    Monte-Carlo ! Monte-Carlo !
    J'ai fini ma journée
    Je veux dormir au fond de l'eau
    De la Méditerranée
    Monte-Carlo ! Monte-Carlo !
    ..."

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  • La chanson parlée du mois de Juillet

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    "Chanson parlée"

    Poème de Jean Cocteau,  mis en musique par Janine Bertille

    Interprétée par Jean Marais  dans les années 1940

    "Il y a des paroles 
    qui valent des chansons
    Paroles et chansons volent
     chacune à leur façon

    Je sais des chansons étonnantes
    Mais si Tristan parle à Iseult
    Il est inutile qu'il chante
    La musique se fait en eux

    Je sais bien que c'est une excuse
    Je n'ose proférer un son
    Mais je refuse qu'on m'accuse
    De vous voler une chanson

    Chanson vole que l'on me vole
    Aigle vole, vole le vent
    Vole la sorcière vole
    Qui chevauche un balai vivant...."

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  • La chanson parlée du mois de juin

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    "La chasse à l'enfant"

    Poème de Jacques Prévert mis en musique par Joseph Kosma

    Interprétée par Marianne Oswald  dans les années 1930

     

    "Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !


    Au-dessus de l’île on voit des oiseaux
    Tout autour de l’île il y a de l’eau


    Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !


    Qu’est-ce que c’est que ces hurlements


    Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !


    C’est la meute des honnêtes gens
    Qui fait la chasse à l’enfant
    Il avait dit J’en ai assez de la maison de
    redressement
    Et les gardiens à coups de clefs lui avaient
    brisé les dents
    Et puis ils l’avaient laissé étendu sur le ciment..."

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  • la chanson parlée du mois de mai

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    "Prière de la Charlotte"

    Poème de Jehan Rictus mis en musique par Fernand Warms

    Interprétée par Marie Dubas  dans les années 1920 

     

    "R'gardez-moi ça, c't' espèce de bande de fourneaux
    Ça vous bouscule, ça vous demand'rait seulement pas pardon

    Va donc, eh, fauch' man ! Eh, purée !
    Ce soir, pardi ! C'est l' réveillon
    On voit passer qu' des rigoleurs
    J' gueulerais "Au feu !" ou "Au voleur !"
    Personne y f'rait attention

    Ah ah ah !
    V'nez zyeuter, c'est la Saint-Poivrot
    Ah ah ah !
    Ah ! Tout s' chahute, tout flambe, tout reluit
    Les restaurants, les bistrots
    Ils ont la permission d' la nuit..."

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